Témoignages

Louise

J’ai appris être porteuse de la mutation du gène BRCA 1 durant le 1er confinement (COVID-19), une consultation par téléphone pour la remise des résultats de l’analyse génétique réalisée peu avant le confinement. S’en suit les examens (deux fois par an tous les 6 mois), l’inquiétude entre les examens et ce “mantra médical” qui dit que “pas de nouvelles, bonne nouvelle”.

Durant la première partie de mon parcours de mutée, j’ai été confronté à des interrogations, un manque d’informations et de formation, ainsi qu’un manque de relais. C’est après une deuxième opération (dans le cadre de ma mammectomie prophylactique), que j’ai découvert l’association BRCA+ Network. J’ai directement écrit à Martina pour faire part de ma gratitude de permettre aux femmes et hommes porteurs.euses de cette mutation de trouver l’information et le soutien dont elles.ils ont/nous avons besoin! Et me voici à partager mon histoire que je garde pourtant secrète par manque de sentiment de légitimité.

Faisons ce qui est bon pour nous, la mutation BRCA 1 ne veut pas dire que l’on va développer un cancer (sein/ovaires), Néanmoins la prévalence et l’agressivité me sont apparues trop importantes. Malgré les complications, remises en question, changements physiques, je me sens soulagée d’avoir réalisé cette opération.